Bakou, anecdote
J'arrive à Bakou, il est tard. Je descends de l'avion.
Il pleut. Mes toiles sous le bras, je suis heureux
d'être arrivé. Je suis frappé de stupeur devant la
modernité de l'aéroport. Magnifique. La douane ne me
pose aucun problème. "le peintre de Khojaly", invité
par l'ambassade est même très bien reçu. Je fais mon
visa et je passe les portes... Je dois rejoindre le
chauffeur de l'ambassadeur. Sera-til là? N'auront-ils
pas oublié? Namik m'attend. C'est un véritable miracle
me dis-je intérieurement.
Nous parlons. Enfin Namik me parle beaucoup de mon frère.
Je suis ému, nous sommes émus et je lui dis: "vous me
déposez vite à mon hôtel, le ... je suis très pressé de
me doucher. Il me répond que ce n'est pas l'hôtel où je
aller. Nous en faisons un, deux puis trois avant d'arriver
là où je voulais qu'il m'amène au départ. Il fallut près
d'une heure pour faire ouvrir l'hôtel, le jeune responsable
de l'accueil ronflait si fort que c'en était un bonheur.
Il ouvre. Namik entre et me regarde horrifié. "Je ne vous
laisse pas ici, M. Baltzinger". Moi, riant, je lui explique
que tout à l'air parfait et qu'il ne doit pas s'en faire pour
moi. Je suis quelqu'un de très cool et surtout, j'avais très
mal au dos; donc besoin de me doucher et de m'allonger.
Dans la salle de bains, l'eau était tiède, voire froide tempérée.
J'étais de bonne humeur.
Ayant rendez-vous le lendemain matin à 09h45, je me suis dit que
me raser me permettrait de gagner quelques minutes de sommeil.
Je branche le rasoir... Le noir le plus complet se fait. A tatons,
je cherche porte, je redescends à l'accueil. J'appelle. Nul ne
répond. Je remonte dans ma chambre. Je décide de fumer une cigarette.
Je tire le rideau. La tringle se détache, me tombe sur le crâne et le
rideau se déchire... J'ouvre la fenêtre... Elle était murée. J'étais
enfermé. Là, je redescends en me disant qu'une balade s'imposait. La porte
était fermée à clefs... Pas de clef... J'appelle, je hurle. Pas de réponse.
Je remonte dans ma chambre. Je fume. Je prends mon téléphone pour appeler
mon épouse. Je compose le numéro, la batterie est à plat... Je prends
l'Ipad et je regarde les photos de mes enfants et de leur mère.
Je me réveille et descends en retard. On me regarde en me disant
"too late!no breakfast". Après une discussion un peu agitée,
j'obtiens le plus merveilleux des petits déjeuners et choisis
ma chambre juste après.
Une arrivée folklorique... Quelques heures plus tard avec Nurziya et
Natavan nous visitons une galerie et montons observer la vue
panoramique et lorsque nous décidons de repartir, nous sommes enfermés
dans la galerie où j'allume une autre cigarette. J'en allumerais cinq
autres puisque nous y resterons près d'une heure trente... avant
d'être délivrés. Premier jour à Bakou!!!!! :)